J’ai appris à être content…

Apprendre… on pourrait penser que ce mot d’ordre s’adresse avant tout aux écoliers. Pourtant, ce conseil se trouve aussi dans la bible pour notre bien.
J’ai appris à être content dans l’état où je me trouve.” Philippiens.4 : 11

“Ce verset nous montre que le contentement n’est pas un penchant inné chez l’homme. Les convoitises, les plaintes et le mécontentement sont aussi naturels au cœur humain que les ronces le sont au sol. Les mauvaises herbes poussent vite.
Nous n’avons aucun besoin de semer les ronces et les chardons. Pareillement, nul n’est besoin d’enseigner à l’homme de se plaindre. Il le fait suffisamment vite sans instruction !

En revanche il faut cultiver les bonnes choses de la terre. Nous devons labourer et semer si nous voulons récolter du blé. Il faut un jardin et les soins d’un jardinier si on veut obtenir des fleurs.

Or, le contentement est l’une des plus belles fleurs célestes. Il nous faut le cultiver si nous voulons le posséder. Il ne pousse pas en nous par nature. Seule la nouvelle nature peut le produire, et même alors, nous devons exercer une attention et un soin spéciaux pour maintenir et cultiver la grâce que Dieu a semée en nous.

Paul dit : “J’ai appris à être content.” ce qui équivaut à dire qu’il ne l’avait pas toujours su…

… vous ne pouvez parvenir au contentement sans l’apprendre, ou l’apprendre sans discipline.“ (Extrait d’une méditation de Charles Spurgeon)

L’apôtre Paul avait de multiples raisons de se plaindre : souffrances physiques, oppositions spirituelles, emprisonnements, mais il avait appris le contentement.

Apprendre est d’abord un acte de volonté personnelle, il faut faire le premier pas : Dieu nous aide par sa grâce et le Saint-Esprit nous secourt dans nos faiblesses !

Soyons reconnaissants envers Dieu pour tous les bienfaits qu’il renouvelle jour après jour ! Soyons satisfaits, heureux de l’état où nous nous trouvons ! Dieu ne prend-t-il pas soin de nous ?

Apprenons à construire notre vie avec Dieu !

Car la joie de l’Éternel sera votre force. Néhémie 8 :10